Aujourd’hui, nous retournons à Lhassa. Sur le chemin, nous avons 2 visites, ce qui justifiait notre nuit à Tsetang.

Nous arrivons d’abord au Palais de Yumbulagang. Petit édifice fortifié haut perché, son origine remonte au 2ème siècle av.JC. En cours de restauration, nous ne pouvons que grimper et en faire le tour, mais c’est déja très joli! Pourvu que la restauration se fasse convenablement!


Nous continuons par la visite du Temple de Tandruk: temple géomantique servant à protéger les Tibétains de la démone supposée vivre dans le sous sol tibétain. Superbe!


Ensuite, nous arrivons au Monastère de Samye. Magnifique et très vivant, il est un lieu de pélerinage très fréquenté. De nombreux stuppas très colorés et de nombreuses chapelles entourent le temple splendide.

Nous déjeunons sur place, nous nous promenons ensuite dans l’enceinte de ce grand monastère , paisible malgré le monde qui y circule.


Nous arrivons enfin à Lhassa.

Première impression: Une grande ville à l’architecture chinoise moderne. Lhassa est en pleine expension. Il faut dire que le gouvernement chinois a décidé que 70% de la population du Tibet devait être chinoise, ethnie Han.

Heureusement, la vieille ville a gardé son âme tibétaine, malgré la police et les militaires placés à chaque tournant, sur les toits etc...

Nous apercevons rapidement le grand Potala et juste à côté, la vieille ville dans laquelle se trouve notre dernière guesthouse du voyage, le Shambala Palace.

L’hôtel se trouve à 200 m du monastère Jokhang: lieu de pélerinage le plus important pour les Tibétains. Construit au 7ème siècle, il comporte les caractéristiques des architectures indiennes et népalaises et son toit doré rayonne au soleil. Il a été bâti sur un lieu dégageant une grande énergie.

Au tour de ce monastère se teouve le Barkhor, chemin des pélerins. ceux ci viennent ici de tout le Tibet pour accomplir leur devoir religieux.

Cela entraine que toute la journée, des milliers de gens font 3fois le tour de l’enceinte du monastère, avec soit leur moulin à prières, ce qui leur permet de parler entre eux ,soit en se prosternant tous les 3 pas en priant puis ils se relèvent en joignant les mains sur le front, puis la bouche, puis le coeur, soit en plasmodiant leurs prières en égrainant leur chapelet etc... spectacle haut en couleur et en dévotion. La plupart ont leur costume traditionnel.

Tous marchent assez vite et on a intérêt à avancer dans le même sens! Et tout cela sous l’oeil attentif des militaires et de la police. On doit passer par un portique pour approcher du monastère.

Le 30/10, jour de la descente de Bouddha sur terre, c’était la cohue!


Beaucoup entrent ensuite dans le Monastère et font des offrandes aux différents bouddhas ou devant les stupas des dalaï-lamas : argent, canettes, fruits ou beurre de yack servant à alimenter les bougies.

Nous avons vu une famille entière descendue de son village pour faire une offrande plus importante: de la peinture d’or qu’un lama met sur le visage d’une statue de Bouddha ainsi que des vêtements pour le rhabiller. Il parait que cela peut leur coûter jusqu’à 2000$!


Il y a de nombreuses chapelles dans chaque monastère, célébrant chacune l’un des nombreux Bouddhas ou contenant les stupas des anciens dalaï-lamas. Un stupa peut être recouvert de près de 3000 kilos d’or plus les pierres précieuses!!!!

A l’entrée des monastères, il y a les Bouddhas protecteurs, avec des visages effrayants .

Le guide tibétain insiste sur le fait que les Tibétains vénèrent beaucoup le Bouddha de la compassion , Sidarta, ce qui diffère des bouddhistes chinois.


Nous visitons aussi le Grand Potala: construit au 17ème S., ce palais est situé à la plus haute altitude du monde. C’est le monument le plus célèbre du Tibet. Les bâtiments sont de 2 couleurs, sans compter toutes les dorures des toits: le blanc pour les bâtiments administratifs et le rouge pour les bâtiments religieux. Evidemment, les bâtiments administratifs sont vides puisque le Dalaï-lama a migré avec son gouvernement en Inde. Les rouges sont encore occupés par des lamas.