Apres nos adieux à notre guide et notre chauffeur, nous voici partis pour le Tibet.

Nous survolons la chaîne de l’Himalaya, grandiose, et atterrissons 2h plus tard à Lhassa.

Dans l’avion, on nous previent déja: interdiction de photographier l’aéroport et les militaires. Le ton est donné.

Petit aéroport civil jouxtant l’aéroport militaire, plus de militaires et de policiers que de touristes.


Notre nouveau guide nous attend. Il est obligatoire d’avoir un guide officiel quand on voyage comme touriste!

Accueil très réservé, voire froid. A Thierry qui lui dit maladroitement merci en chinois, »Tsiétsié », il lui repond: ici, c’est « tudjeutché »!

Ok!!!


Nous partons directement pour Tsétang, seul endroit que Mireille et moi n’avons pas choisi dans le parcours.

Pas un mot dans l’auto, reponses succintes aux questions que l’on ose poser. Paysage presque lunaire: nous logeons le bassin du Bhramapoutre. Dans la plaine, ce n’est que du sable qui est chassé vers les montagnes par le vent, formant des dunes.

Contrairement au Yunnan où à 3500 m les pins et autres arbres poussaient encore sur les sommets, ici, rien ne semble pousser.


Nous arrivons à Tsetang, ville grise et triste. Le guide ouvre la porte et dit à paul: vous, suivez moi. Nous pensons être arrivés à notre hôtel devant une immense bâtisse grise. Ce n’est que le bâtiment de la Police!!! Ouf!

Au Tibet, on doit signaler notre entrée et sortie de chaque ville!!!!

On arrive finalement à l’hôtel, grand hôtel chinois, moche et triste.

Le guide nous prévient: ici, c’est une ville « stratégique ». La dernière ville avant l’Inde. Depuis le dernier conflit en 1962, elle est très surveillée. Vous ne pouvez circuler que sur la rue principale et surtout pas photographier les militaires!!!!

Nous parvenons quand même à trouver un de ces petits bui buis qu’on affectionne. Moments très comiques, car nous devons être les seuls Européens à nous aventurer dans ce trou et les gens se marrent et s’attroupent pour nous voir manger!