Ce matin, nous quittons notre petit hôtel de Shangri la pour aller passer une nuit à Deqin, puis nous reviendrons y passer une nuit avant notre depart pour le Tibet.

Dans notre chambre, il fait froid: 13° ! Heureusement, on a une couverture chauffante, 2couettes l’une sur l’autre et une grosse couverture en prime! Dans la jolie pièce où nous déjeunons, il y a 11°! Un bon café chaud nous fait du bien. Cette nuit, il a gelé:-4°.

La journée, le soleil nous réchauffe et il fait vraiment un temps de sports d’hiver.


Nous nous mettons en route pour Deqin (3400m) et le Mont Kawa Karpo (point culminant du Yunnan, 6740m).

En chemin, nous admirons les méandres du fleuve Yangtsé, que l’on nomme ici, le fleuve aux sables d’or, mais que nous, nous trouvons simplement boueux! Les Chinois adorent les jolies images!!!!

Nous allons ensuite visiter le monastère de Dongzhulin qui abrite, parait- il, plusieurs bouddhas vivants.

il s’agit d’un monastère très ancien, entouré de petites maisons blanches aux toits rouges dans lesquelles vivent 300 lamas. Comme un petit village de lamas, pas les cracheurs, les prieurs!

Le monastère est superbe, toujours construit sur plusieurs niveaux comprenant un nombre impressionnant de pièces toutes très colorées . On y trouve toutes leurs statues de lamas anciens, de dieux protecteurs aux 36 bras et jambes, fachés ou contents!

Dans ce monastère, on peut aussi admirer 3 immenses mandalas en bronze, ainsi qu’un joli mandala en sable coloré.

Par contre, j’ai eu beau chercher les bouddhas vivants...que dalle!!!! Peut être que j’espérais trouver quelques bonshommes au gros ventre et au grand sourire?

On nous dit que les lamas doivent prier le matin, nous, on ne trouve personne dans la grande salle de prière. Oui, mais ils peuvent prier chez eux, dans leur maison!!!! Tout se perd, même chez les moines! On les imagnine bien dans leur chambre, devant leur pc.

De toute façon, cette religion est tellement difficile à comprendre!!!! On se contente d’admirer les couleurs

chatoyantes des peintures murales, on sourit devant les offrandes de toutes sortes: beaucoup d’argent évidemment, mais aussi, des fruits, des canettes de coca ou autres, un porte clé de la tour Eiffel...


Cette région est vraiment magnifique, nous passons d’une vallée à l’autre dans ce massif montagneux gigantesque, sous un grand ciel bleu.

A midi, arrêt dans une guinguette digne de ce nom! Absolument dégoutante, par terre comme sur les tables. On nous octroie une petite loge pour 4, puis on nous invite à choisir le menu dans le frigo de la cuisine encore plus sale que le reste. J’ai pris des photos, tout en me cognant la tête à un gros morceau de cochon qui pendait près de la porte! Fou rire garanti!

On n’a pas osé boire le thé de peur que l’eau n’ait pas bouilli et vu l’état crasseux de la théière, mais le repas était bon. Et on a payé 50 yuans, càd 6euros pour 4!

Les toilettes étaient du même acabit!

Parlons en des toilettes! Nos hôtels ont tous été choisis en fonctions des toilettes, entre autres!

Les cantines ou restos ne possèdent pas de toilettes, il faut donc sortir et utiliser les toilettes publiques.

Quand on est dans une ville ou un endroit touristique, on peut encore esperer trouver des toilettes individuelles, le plus souvent turques ou simple caniveau, odeurs assurées, mais avec une certaine intimité quand même! Mais il arrive encore frequemment qu’il n’y ait qu’un simple caniveau avec juste une petite cloison d 1m de haut et sans porte.On peut donc y continuer la conversation sans problème!!!! En géneral, on y reste le moins longtemps possible!!!!


Ce soir, nous sommes dans un hõtel situé aux premières loges pour pouvoir admirer le lever du soleil demain matin, sur le toit. Nous y avons mangé un repas industriel, nettement moins bon que le repas de ce midi! A la fin du repas, un chinois nous a abordé dans un bon français. Il nous explique qu’il a fait ses études d’architecture à Grenoble et que chaque année, il allait faire les vendanges près de Perpignan, ce qui lui a donné la passion de la viticulture. Aujourd’hui, il travaille comme architecte « écologique » à Deqin et s’est lancé dans la viticulture dans la région. Il voulait absolument nous faire goûter son vin, issu de cépage Carbernet Sauvignon cultivé ã 2700m. Excellent et surprenant! Il produit +- 300 bouteilles par an. Quand nous lui demandons où il écoule son vin, il nous répond: en Suisse car lã, ils sont riches!

Evidemment, quand il nous dit qu’il vend 1 bouteille 100 euros, on comprend mieux.

C’est ainsi que ce soir, je peux dire que j’ai bu un vin à 100 euros!!!!